Figues, prunes et raisin se dégustent mûrs et gorgés de sucre, en fin d’été. Pour ne pas laisser les joies de la dégustation aux habitants du jardin, voici quelques méthodes naturelles de protection, faciles à mettre en place.
Fruit du soleil, la figue gagne à se faire attendre. Plus on est patient, plus elle sera sucrée. Si du lait s’échappe du pédoncule quand vous la cueillez, c’est qu’elle n’a pas atteint sa pleine maturité. Un fruit mou donne le top départ de la récolte. Conserver le pédoncule pour manger les figues 24 à 48 h plus tard.
Les prunes, elles, vous tombent dans les mains quand elles sont prêtes à être dégustées. Selon la variété, la récolte s’étale de fin juin à début septembre, et dure environ 2 semaines. Ne pas attendre sinon les guêpes raviront votre dessert ! Ne pas essuyer la pruine sur la peau, car elle améliore la conservation.
Les figues craignent l’humidité
La plupart des figuiers n’apprécient pas les variations d’humidité, qui peuvent faire craquer les fruits mûrs.
Pas d’excès d’eau pour les figues ! Un violent orage alors que les fruits arrivent à maturité ou un arrosage trop important après une longue période de sécheresse peuvent être fatal à la récolte. Les figuiers redoutent aussi les contrastes de températures entre le jour et la nuit.
Il est possible de prévenir l’éclatement des fruits en n’arrosant pas les figuiers en âge de fructifier. Ils peuvent alors se débrouiller seuls pour aller chercher dans le sol l’eau nécessaire à leur développement et à leur fructification. Ce sera d’autant plus simple s’ils sont plantés contre un mur, la pierre retenant l’humidité.
Pour les sujets qui nécessitent malgré tous des apports d’eau, stopper les arrosages un mois avant la maturité afin que le sucre se concentre dans les fruits en formation.
Choisir des variétés résistantes aux variations climatiques, comme ‘Cul noir’.